Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Maladie du président : Confusion totale (source Le Soir d'Algérie)

Publié par The Algerian Speaker sur 19 Mai 2013, 11:25am

Catégories : #EJDID

le retour de boutefAbdelaziz Bouteflika entame, aujourd’hui dimanche, sa quatrième semaine d’absence, depuis son évacuation, le 27 avril dernier, à l’hôpital militaire français, le Val-de- Grâce, à la suite d’un «accident ischémique transitoire», pour s’en tenir à la version officielle. Et c’est à peu près tout ce que dit la version officielle sur le sujet. En bientôt un mois, l’institution la plus concernée, la présidence de la République, ne s’est manifestée qu’une seule fois, le 7 mai dernier, à travers un communiqué tellement prudent qu’il finira par n’avoir aucun impact sur l’opinion.

Il faut dire que depuis que le défunt Larbi Belkheir n’est plus, aucune personnalité ne fait le poids à la présidence. Bouteflika ayant réduit, y compris le poste de directeur de cabinet qu’occupe quasi «discrètement», Mohamed Moulay Guendil depuis des années, à sa plus simple expression. En dehors de Bouteflika, tous les autres ne sont que de simples fonctionnaires.

Idem pour les conseillers, fort nombreux pourtant, mais dont aucun ne peut se prévaloir d’une proximité réelle avec le patron du palais d’El-Mouradia pour pouvoir évoquer un sujet aussi sérieux.

Une preuve récente a été fournie par Kamel Rezag Bara, conseiller aux affaires sécuritaires qui, lors de son passage, mercredi, dans une émission de la radio nationale dira, en réponse à une question portant sur l’état de santé de Bouteflika : «A ma connaissance, il va bien.» Ce qui signifie, en d’autres termes, qu’il a entendu dire, comme n’importe quel autre citoyen, les rares voix officielles qui se sont exprimées sur la question.

A savoir, le communiqué sus-cité de la présidence et la déclaration du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, faite le 11 mai dernier, à partir de Laghouat où il était en visite. «Je tiens à vous rassurer que le président se porte bien et qu’il appelle quotidiennement pour suivre les dossiers. Il sait que je suis ici à Laghouat et il m’a dit que el mardoud (un plat typique à cette région, Ndlr) lui manquait. »

Mais Sellal, seule voix autorisée à parler de cette question, ne dira pas l’essentiel : Bouteflika est-il toujours au Valde-Grâce ? A-t-il rechuté ? S’il n’est plus à l’hôpital du Val-de- Grâce, est-il dans une résidence appartenant à l’Etat français, comme celle du Val-de-Grâce réservée aux chefs d’Etat, ou alors dans une résidence appartenant à l’Etat algérien ? Mais aussi et surtout, quand regagnera-t-il le pays ?

Car, plus son séjour parisien s’allonge, plus la version officielle consistant en un simple «accident ischémique transitoire sans séquelles» perd de sa crédibilité auprès d’une opinion publique suspicieuse de nature déjà.

C’est d’autant plus légitime comme suspicion que, depuis le 27 avril, Bouteflika n’est entouré que par sa propre famille. Aucun officiel algérien n’est avec lui, pas même son directeur du protocole.

Seul le frère conseiller, Saïd, gère en réalité cette affaire. Ce blackout hermétique aura du reste été rendu possible par la complicité évidente des autorités françaises. A telle enseigne que même les médias de l’Hexagone ne parlent presque pas du cas Bouteflika.

Pendant ce temps, de ce côté-ci de la Méditerranée, c’est le flou absolu ! Même les membres les plus en vue du cercle présidentiel, comme Belkhadem ou Ouyahia qui faisaient office d’interlocuteurs officiels dans ce genre de situation, ne sont plus de service. A l’arrivée, c’est naturellement la rumeur et la spéculation qui prennent le dessus.

Ceci étant, et selon une source fiable, nous apprenons que la présidence de la République rendra public un autre communiqué, demain lundi ou mardi au plus tard. «Il y sera question de la poursuite de la période de convalescence pour quelques jours encore, jusqu’à la fin du mois au moins.»

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